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25 avril 2006

Episode 2: sans tulipe ni moulin

Aller, on arrête de pleurer, voici la suite! (NB: le titre de cette entrée est nul)

Peter est un jeune chercheur, docteur depuis 2 ans, grand et bien foutu. Un beau visage doux et souriant. Des cheveux blonds et bouclés, ce qui n’est, en général, pas dans mes goûts, mais là, j’adore ses longues boucles blondes tombant devant ses yeux et je ne me lasse pas d’observer la façon qu’il a de les écarter d’un geste ferme et sensuel à la fois. Malheureusement, pas vraiment d’occasion pour faire connaissance avec Peter ce soir-là car il s’assoit complètement à l’opposé de la table et quitte le pub très tôt car il est le premier à communiquer le lendemain.

Le matin, l’atelier commence. Nous sommes moins d’une vingtaine dont 11 communicants de 8 nationalités différentes. Je suis assez fière d’être la seule française invitée. Peter ouvre le bal en présentant sa passionnante recherche. Je le dévore des yeux…A l’heure du déjeuner, nous nous rendons tous dans un restaurant où une table nous est réservée. Coup de chance (ou destin forcé), Peter s’assoit en face de moi. Nous discutons un peu. Il faut dire que durant ces 2 jours ½, la configuration de la rencontre n’est pas propice à la drague ni à la séduction. Les discussions sont essentiellement basées sur notre domaine de recherche et même les anecdotes personnelles que chacun relate semblent toujours être de bons exemples illustrant nos préoccupations scientifiques. Nous sommes également toujours en groupe ce qui ne favorise pas les échanges plus intimistes. Bref, c’est plutôt mal barré.

Ma communication a lieu en fin d’après-midi. Cela se passe plutôt bien, j’ai de bon échos. D’une manière générale, je suis d’ailleurs assez satisfaite de ce séjour en Hollande durant lequel j’ai essayé d’assurer mon avenir scientifique en faisant savoir que je voulais continuer dans la recherche, que je n’avais pas d’engagement professionnel ni personnel en France, que j’étais très mobile et surtout à quel point j’adooooooooooore la Hollande (et ses sex shops). J’ai aussi montré à tout le monde que je suis vraiment une fille sympa J et que c’est vraiment le bonheur de travailler avec moi. Bon, ne vous inquiétez pas, j’ai été plus subtile que ce que je viens de décrire.

Le soir, nous nous rendons à un dîner, organisé chez l’un des organisateurs, dans la banlieue bucolique de Bledungen. « Banlieue bucolique » étant, bien sûr, un doux euphémisme pour « désert campagnard ». Nous devons prendre un bus pour y aller. La soirée est très conviviale et informelle mais je ne parle quasiment pas avec Peter. Je sens que c’est mort car je dois repartir le lendemain en début d’après-midi, avant même la fin de la rencontre. Vers 22h, nous reprenons le bus pour rentrer dans le centre ville. C’est alors que je me retrouve assise à côté de mon bel Allemand qui me fait part de sa déception de rentrer si tôt et ajoute qu’il aurait bien bu quelques bières de plus. Malgré ma fatigue, je saute sur cette occasion inespérée pour lui proposer de s’arrêter dans un pub avant de rentrer à l’hôtel. Il accepte…yes ! Arrivés dans le centre ville, notre groupe se disperse un peu. Les plus âgés et plus sérieux partent devant, pressés d’aller se coucher. Un des étudiants de l’université de Bledungen qui assiste à la conférence (et avec qui j’ai réalisé plus tard que j’avais un sacré ticket) se tourne vers Peter et moi et nous demande si nous voulons aller boire une bière avec lui dans un bar qu’il connaît…OK…Peter en profite pour proposer à deux autres filles de notre groupe de se joindre à nous…zut…on est en train de passer de l’espoir de prendre un verre en tête à tête à la certitude d’aller vider des bières en groupe. (Je précise que dans notre petit groupe de 5, se trouvent 3 Allemands, ce qui ne me rassure guère que la quantité d’alcool que nous allons consommer). Mais nous passons un très bon moment. Une des filles part au bout d’une heure. Nous ne sommes plus que 4, les 3 Allemands et moi…j’arrive à suivre la cadence bière…Vers minuit, nous décidons de rentrer. Seuls Peter et moi longeons dans la Guesthouse de l’université. Les deux autres partent donc dans des directions différentes. Peter et moi marchons tranquillement vers l’hôtel tout en discutant…je me dis que cette soirée a été sympa mais n’a pas mené à grand-chose au niveau relationnel avec Peter…je ne suis même pas sûre de lui plaire…tant pis…je me résigne…c’est alors que Peter me propose de…

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Commentaires
S
Les propositions des autres m'ont tellement fait rire que je ne pourrais qu'être déçue de la réalité, je crois ! (non non, ce n'est pas une stratégie... Enfin, si ça peut ramener Bidouille parmi nous...)
B
... de rester en contact ? ... de se revoir ? ... <br /> <br /> Pitié... la réponssss ah... je meurrrrrrrrrrssssss____bip___bip___bip____________________bip____________________________________________________________________________________________________________________________________________________
A
Vous me faîtes rire, tous! Mais vous êtes à côté de la plaque!<br /> <br /> Sv(e)n, merci de ne pas avoir vendu la mèche! (alors, tu lis vraiment mon blog?)
B
Quoi ?... Toujours pas de réponse ?! Mais c'est qu'elle cherche la fessée la tite Dame (fesse gauche ou fesse droite ?) !!!<br /> <br /> Si l'info privilégiée de Sv(e)n se trouve être la bonne, je suis scotché ! <br /> <br /> - Peter : "Mârrion... viens clikker mon joystick !"<br /> - Marion: "Oh mais Peter, elle est toute petite ta manette !..."
S
il t'a proposé de (je cite) :<br /> "te mehttre ta pathée à Mario-Kaarth".<br /> (je sais, je triche, tu m'a déjà tout raconté :)<br /> <br /> Au fait 'moni, pour une fois que j'ai suivi tes bons conseil, suis allé tirer une rune.<br /> Verdict : symbole carré. "l'oracle se réserve le droit de ne pas répondre". <br /> Evidement. <br /> Une autre réponse m'aurait tellement déçu.. ;)<br /> Biz'
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