It’s a small world
Bon, là en voyant ce titre, si vous avez déjà été intoxiqués par Disneyland vous devriez avoir en tête la chanson des petites poupées :
It’s a
world of laughter, a world of tears,
It’s a
world of hopes, and a world of fears,
Though
the mountains are high
And the
oceans are wide,
It’s a
small world after all!
Pour ceux qui ne vivent pas au pays de Mickey : informez-vous.
Bref, tout ça pour dire que le monde est petit et plein de coïncidences. Et j’en suis très friande. Tout comme l’un de mes auteurs préférés, Paul Auster, qui a carrément réuni toutes les petites coïncidences de la vie qu’on lui a racontées ou qu’il a lui-même vécues dans un petit ouvrage : The Red Notebook.
Toute l’histoire commence à Toulouse, à un colloque, il y a un an et demi environ. Nous étions tous réunis à la mairie pour un apéritif d’ouverture du colloque. Je parlais avec une collègue et je suis allée au comptoir me chercher une autre coupe de champagne. En me retournant, j’ai continué la conversation avec ma collègue, sauf que je n’étais plus en face d’elle mais au sein d’un groupe de 4 personnes. On s’est mis à rire, on a fait les présentations, discuté, rigolé et on est allé dîner tous ensemble (avec la collègue aussi). Je suis restée en contact depuis avec 3 de ces 4 personnes et je suis devenue amie avec 2 d’entre elles. L’une d’elles était une jeune doctorante Québécoise, Amélie. Comme, à l’époque, je partageais ma vie avec un Québécois, ça a facilité le contact. Amélie fait ses études en Belgique. Cette année, nous nous sommes vues 5 fois à Paris. Elle est venue dormir chez moi quasiment à chaque fois. Nous sommes devenues très proches.
A sa dernière visite, au mois de mai, je crois, en discutant comme ça, nous nous sommes aperçues que nous étions nées le même jour de la même année ! Amélie m’avait proposé de venir à sa grande fête d’anniversaire en Belgique, fin juin. J’ai donc sauté sur l’occasion et je pars demain pour le plat pays qui aurait pu être le mien (ben ouais, mon grand-père est né à Bruxelles).