Brève rencontre...

Ce matin, je me rends, comme tous les matins, à mon bureau dans Paris. A la sortie du RER, un jeune homme m'aborde:

JH: Excusez moi, vous n'habiteriez pas rue Machin, par hasard?
M: Euh...j'y ai habité...pourquoi?
JH: Ah parce que mes parents y habitent et donc votre visage m'est familier.
M: Ah...moi...votre visage ne me dit rien, désolée (pourtant je suis très physionomiste)
JH: Et euh...vous n'y vivez plus du tout dans ce quartier?
M: Non, mais mes parents y sont toujours...moi, j'ai déménagé.
JH: Ah oui, moi aussi, mes parents habitent dans cette rue mais euh ben là, je viens de...euh...retourner vivre chez eux...pour...euh...diverses raisons...(= je me suis séparé de ma copine et je suis retourné habiter chez mes parents)
M: Oui, c'est un quartier agréable.
JH: Oui. Et euh...sinon vous travaillez par ici?
M: Oui, dans le quartier Bidulle.
JH: Ah parce que moi aussi, je suis en mission ici en ce moment et on pourrait peut-être déjeuner ensemble.
(ah! depuis le début je me demandais où il voulait en venir)
M: Ben euh...là cette semaine, je suis très prise et je pars au Canada vendredi, alors...
JH: Ah, bon, ben d'accord...à une prochaine fois alors...

Là, en me dirigeant vers mon bureau, je me disais qu'après tout, ce garçon était mignon, bien vêtu, gentil et pas du tout agressif dans sa façon de m'aborder...mais bon, j'ai préféré refuser, c'est comme ça...

En fait, je pense que je n'aime pas qu'on me drague...

Je préfère quelque chose de plus subtil, différent, sans doute...

Et puis, j'ai rêvé de Peter cette nuit...

Comments

[Hélène]

Tu viens au Canada?

[armoni]

En attendant, une femme charmante t'a invité pour l'apéro ce soir et tu n'étais pas là... :-)

[Manu]

J'aimerais bien qu'une femme mignonne, bien vêtue, gentille et pas du tout agressive m'invite à déjeuner. Pourquoi mes parents habitent-ils dans un quartier de vieux ?

[armoni]

Oui mais Denis, c'est juste! Parce que dans le domaine des rêves tordus, c'est toi le plus fort!

[Denis frémond]

Rêve n° 811 : Je suis face à John Edgar Hoover. Il m'interroge sous forme de questions brèves, qui ont trait à des domaines si disparates que de l'une à l'autre je ne parviens pas à me concentrer. Je le sens : mes réponses n'ont aucune cohérence, ce dont je ne m'inquiète d'ailleurs pas (j'en conclus qu'il fait une expérience). Il est voûté derrière un meuble qui se présente pour moi comme une commode, de larges tiroirs en occupent toute la largeur, que je pourrais ouvrir. John Edgar Hoover me semble coincé entre cette commode et un mur. Le dessus du meuble lui arrive à hauteur des yeux. Je l'écoute. J'ai l'intuition que, compte tenu de sa position inconfortable, sa voix faiblira, et s'éteindra. Il finit en effet par se taire.