Délire au son du Tam-Tam
Comme c’est pas tous les jours qu’il m’arrive des trucs extraordinaires comme une livraison de lave-vaisselle dans mon bureau ou les égouts qui débordent dans la cour (remarquez, je ne m’en plains pas), je vais vous raconter un vieux truc.
L’histoire se passe il y a quelques années, lors de ma deuxième année d’université alors que je préparais un diplôme que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître : le DEUG. L’institut dans lequel j’étudiais était un lieu tout simplement génial : petit, un peu isolé de la grande université de rattachement, une annexe où la bonne ambiance régnait. Je m’y suis fait de super bons amis au sein d'un petit groupe bien soudé (aujourd’hui, je ne revois qu’une personne malheureusement). Pour tout vous dire je n’avais cours que 3 jours par semaine mais je faisais le déplacement quotidiennement (sauf le week end, hein) juste pour l’ambiance. La première année, on rigolait tellement pendant la semaine que le week end, j’avais des crampes aux maxillaires.
A cette époque, j’avais un Tam-Tam. Pour les plus jeunes lecteurs (Simon), les étrangers et ceux qui n’ont pas de mémoire (Manu), le Tam-Tam faisait fureur à une époque où le téléphone portable était un objet de luxe vaguement futuriste et où Internet était réservé aux plus nantis de ce monde. C’était un petit boîtier dont le principe était simple : pour une somme astronomique une personne appelait une opératrice/teur Tam-Tam, donnait le numéro de son correspondant puis dictait un message qui était envoyé sur le Tam-Tam de la personne que l’on voulait joindre. En gros c’était l’ancêtre du SMS mais il fallait passer par un opérateur téléphonique.
Bref, tout ça pour dire, qu’un dimanche soir, je reçois le message suivant sur mon Tam-Tam :
Bonne soirée, Belle
Marion. Je pense à toi. D.N. |
Une déclaration d’amour ! Incroyable ! Et surtout très appréciable pour la jeune fille célibataire de 19 ans que j’étais !
Mais une question met immédiatement en marche mes neurones les plus vifs : Qui est D.N. ?
Je réfléchis alors à toutes les personnes que je connais, tâchant de trouver qui donc possède ces initiales. Las ! La tâche s’avère ardue car je ne connais ni de D., ni de N.