Nuit Blanche
Hier soir, c'était la 5e édition de la Nuit Blanche à Paris. L'occasion de déambuler dans la capitale à la lumière d'installations d'art contemporain. Résumé en image d'une douce nuit d'octobre surpeuplée:
J'y suis allée avec un ami allemand de passage à Paris et qui logeait chez moi jusqu'à aujourd'hui, nous avons traîné nos guêtres du côté de la BNF et de Bercy:
Les tours de la Bibliothèque Nationale de France étaient illuminées de vert. Au centre dans le patio-jardin, se dressait une gigantesque échelle de corde que malheureusement on ne voit pas sur mes photos car ça ne rendait pas.
Le jardin central était baigné dans une lumière bleue et une vague brume blanche aux reflets bleus flottait parmi les arbres. Plusieurs haut-parleurs diffusaient un doux air de piano ponctué parfois par un texte lu à haute voix mais assez peu intelligible.
Dans le parc de Bercy, une bouche géante sur un écran, entraîne les badauds dans un karaoké improvisé. Une musique de fond mais pas de paroles qui défilent, il suffit de lire sur les lèvres. Lorsque nous arrivons, la foule entonne "Sweet dreams are made of this" de Eurythmics puis enchaîne sur "Comme d'habitude" de Claude François. La seule lumière à cet endroit du parc émane de l'écran, on ne distingue que les silhouettes des gens, massés autour de la bouche géante pour chanter en choeur, j'avoue que c'était plutôt émouvant.
Bon, après, on s'est fini dans quelques bars avec quelques bières...et puis on a fait un jogging nocturne rue de Rivoli pour attraper le dernier RER pour Banlieueville. Oui, car le principe de la Nuit Blanche, c'est que tout soit ouvert la nuit, la RATP et la SNCF ont mis en place des trains, des bus et des métros supplémentaires pendant toute la nuit mais DANS Paris, histoire d'isoler un peu plus les banlieusards qui n'ont eu droit qu'à leur dernier RER classique.