Samedi mouvementé, dimanche pépère…
Samedi, je devais aller faire quelques courses sur Paris. Acheter un cadeau d’anniversaire pour une copine et quelques CD pour moi. Comme je suis agoraphobe, je me suis dit qu’il valait mieux éviter le Forum des Halles un samedi après-midi, si bien que mon choix s’est porté sur quartier latin. Erreur fatale, je suis tombée en plein dans la Gay Pride, qui s’appelle, depuis quelques années, la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, mais c’est un peu trop long à dire même si c’est plus englobant. Bon, ce que je peux dire c’est qu’il y avait du people. Je suis restée un peu pour regarder dans un coin où je ne risquais pas de me faire marcher dessus. Par rapport aux autres Gay Prides auxquelles j’ai pu assisté ces dernières années, j’ai trouvé la cuvée 2006 assez politisée. A raison sans doute, les lois sur le mariage homosexuel et l’adoption pour les couples gay et lesbiens étant des arguments potentiels de campagne présidentielle 2007, c’est le moment d’en profiter et de surfer sur la vague politique pour revendiquer ces droits qui me semblent fondamentaux.
Retour de Paris, je fais un saut chez mes parents où ma mère me fait cadeau, pour mon anniversaire, de ses boucles d’oreilles en grenat (une pierre que je vénère). Je suis très touchée par ce geste jusqu’à ce que je demande à ma mère : « Mais tu n’en veux plus de tes boucles d’oreilles ? Tu n’aimes plus les grenats ? » et qu’elle a répondu « Si mais je vais m’en acheter des plus belles ». Bon, c’est pas grave, j’aime bien les siennes quand même !
La fameuse robe (j'espère que, comme moi, vous aimez les petits lapins!)
Ce qui est très drôle, c’est que je connais Marco depuis longtemps, on prenait des cours de solfège ensemble à l’âge de 8 ans. Au collège, on traînait beaucoup ensemble. Marco ne peut s’empêcher, à chaque fois qu’on se voit, de me rappeler que pour lui, j’ai longtemps été « Marion, la fille qui ouvrait mon cartable au collège ». En fait, on avait des gros cartables super lourds en 6e. En pressant habilement les deux attaches du cartable qu’une personne avait sur le dos, on pouvait carrément la déstabiliser au moment de l’ouverture. C’était super drôle. En fait, ce que Marco ne comprenait pas à l’époque, c’est que si je m’amusais à ouvrir son cartable c’est parce que j’étais raide dingue de lui et que j’essayais d’attirer son attention. Mais lui, n’avait d’yeux que pour Murielle et ses longs cheveux. Depuis, j’ai changé de technique de drague, principalement parce que les garçons que je rencontre ne portent pas de gros cartables sur le dos. En tous cas, tout ça pour dire que j’ai passé une excellente soirée.
Dimanche, réveil difficile. Couchée à 2 heures du mat’.
C’est la dernière émission de Panique au Mangin Palace, à la radio, je ne dois
pas rater ça. Je suis supposée passer l’après-midi avec ma copine Caro. Nous
avions vaguement projeté d’aller voir le Musée du Quai Branly, au moins de l’extérieur.
Ma mère m’appelle pour me dire qu’il y a 3 heures de queue au musée, je pense
que j’ai vu suffisamment de foule ce week end, en plus il pleut et j’ai la
flemme. Je regarde un épisode de la saison 4 de FBI : portés disparus
que Pilou m’a passée. C’est super bon. Vers 13h, j’appelle Caro, elle est dans
le même état, paresse et molasse. Alors, Caro et moi décidons par téléphone de
légumer devant la saga-téléfilm de M6 du dimanche après-midi. Un truc
romantique qui se finit mal. On se téléphone ou on s’envoie des SMS à chaque
pub pour faire des commentaires, notamment sur le torse musclé du bel indien
dans le film.
Petite larme à la fin…le beau gosse meurt…les histoires d’amour finissent mal…