La jupe sournoise
Bon cette entrée sera sans doute plus évocatrice pour les lectrices que pour les lecteurs. Néanmoins, je conseille à ces derniers de la lire car ils pourraient découvrir tout un monde inconnu jusqu’alors.
Lorsque l’on est suffisamment loin de la maison/suffisamment en retard pour ne plus pouvoir faire demi-tour, on se souvient de la raison pour laquelle on ne met jamais cette putain de jupe à la con !
Vous l’aurez deviné, c’est du vécu. Pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps (à la fin du mois d’avril), j’ai déterré un matin une jupe au fin fond de mon placard. Il faut savoir que je ne mets quasiment jamais de jupe et encore moins des courtes (courtes pour moi = à la hauteur du genou). Cette jupe est composée d’un jupon en lycra noir et d’un voile fleuri qui tombe par-dessus.
Je marchais donc dans la rue ce matin-là, dans ma jolie petite jupe qui flottait légèrement sur mes cuisses et dévoilait à peine au regard des passants quelques miettes de ma chair (bas des cuisses). Pourtant, tout le monde me regardait et je décelais même quelques yeux pervers à mon encontre. Cela me paraissait bien étonnant, étant donné que la seule partie réellement visible de mon corps était mes genoux (des bottes cachant mes jambes) et la partie des cuisses directement au dessus.
En arrivant, dans mon bureau à la fac, je compris soudain : le jupon opaque de la jupe se soulevait et se repliait à mesure que je marchais et seul le voilage (transparent évidemment) couvrait encore mon intimité. Autant dire que la majorité des gens que j’ai croisés ce matin-là, pouvaient dire la couleur de ma petite culotte. J’ai donc passé le reste de la journée à tirer sur le jupon pour le faire redescendre. Rentrée à la maison, j’ai bien caché la jupe au fond de l’armoire pour ne pas la retrouver avant au moins 3 ans.