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18 mars 2006

Thalasso c'est parti!

Pendant mon séjour à Petite Ville, j’ai réalisé une de mes 39 résolutions pour l’année 2006 : faire une après-midi de thalasso. Bon je vous l’accorde, ce n’était pas la résolution la plus difficile à tenir.

Pourquoi seulement une demi-journée ? Parce que c’était le seul forfait dans mes moyens, tiens !

L’idéal, c’est que Petite Ville n’est pas très loin de Thalassoville… bon, le problème, c’est qu’il faut prendre le train (oui parce que je me suis renseignée, à pied c’est 2h30 aller). L’ennui avec le train si vous avez suivi mes aventures depuis Noël, ce n’est pas qu’il soit long ni cher mais plutôt qu’il soit rare et comme après 18h30 il n’y a plus de train, j’avais déjà envisagé de prendre un taxi pour rentrer si jamais…

 
Bref, pour vous donner une idée du périple :

20 minutes pour marcher de la maison à la gare de PV.
Quelques minutes de train de PV à Thalassoville.
30 minutes de marche de la gare de Thalassoville au centre de thalasso.
Je précise que ce dernier est au sommet d’une colline et qu’on y accède par d’interminables escaliers.

En somme, la thalasso, il faut la mériter.

 
Vendredi donc, en début d’après-midi, j’arrive au centre à 13h30. Je me mets en maillot de bain, on me donne un peignoir, des sandalettes en plastique et un sac avec des serviettes de toilette et un bonnet de bain. Bref, la panoplie complète du curiste. Je précise d’ailleurs que c’est un des aspects que j’aime le plus : traîner dans les couloirs du centre et croiser d’autres personnes en peignoir blanc, c’est tellement plus relax que de croiser des travailleurs pressés dans le métro !

On me remet ma fiche avec la liste de mes soins (j’en ai 3, j’ai pris un forfait découverte) et les horaires de ces soins. Dans le temps libre, j’ai accès à la piscine, au sauna, au hamman et à la salle d’aérosols marins. D’ailleurs je commence par ce dernier espace car la dame de l’accueil m’a dit que « ça régénérait les voies respiratoires »… trop fort, j’ai justement besoin de ça.

C’est une petite salle avec 5 ou 6 transats. Je m’allonge, il fait assez sombre et il y a une légère diffusion d’eau de mer ou d’air marin, en fait je n’en sais rien, je suis étendue, j’essaie de respirer à pleins poumons... ça me fait rien leur truc…mais au moins ça détend…tiens oui c’est ça je vais me relaxer…et c’est alors que je m’aperçois d’une erreur impardonnable de la part des concepteurs de cette salle : il y a sur le mur, une grosse pendule dont la trotteuse fait un bruit à la fois assourdissant et agaçant. C’est vrai ça, comment puis-je me relaxer, évacuer mes tensions de Parisienne stressée, régénérer mes voies respiratoires avec un tic tac tic tac permanent ? Un énième coup d’œil furieux à la pendule me fait réaliser qu’il est l’heure de me rendre à mon premier soin : le bain bouillonnant.

Une hôtesse me fait entrer dans une petite salle au centre de laquelle trône une baignoire déjà pleine. Elle me dit que pour ce soin je peux garder mon maillot ou l’enlever…j’hésite, euh, je viens d’arriver et je n’ai pas une folle envie de me mettre toute nue devant une inconnue comme ça, je fais la pudique et je le garde. C’est mon dernier mot, Jean-Pierre.

Je glisse dans l’eau bien chaude et l’hôtesse ajoute quelques gouttes d’huiles essentielles, met en marche la baignoire et sort. Il y a des bouillonnements et des petits jets qui sortent de partout. Il y en a quelques uns sous la plante des pieds qui sont assez terribles. Finalement, j’enlève le haut de mon maillot. J’aurais aussi enlevé le bas si certains jets avaient été mieux placés. Je me mets alors à concevoir mentalement une baignoire spéciale pour la clientèle féminine avec quelques jets judicieusement orientés et la possibilité pour la curiste de régler la puissance du jet en pressant un bouton sur le bord de la baignoire…bref, tout va bien, je me détends…

15 minutes après, l’hôtesse revient, c’est fini. Je me dirige vers la piscine. J’aimerais indiquer ici que la piscine est remplie d’eau de mer et maintenue à 30°. Rien à voir donc avec la piscine municipale que je fréquente de temps en temps qui, elle est remplie de chlore dilué dans un peu d’eau. Bon, je vais aussi au hammam…rien de spécial à raconter.

Arrive l’heure de mon second soin et le plus attendu : l’algothérapie. J’arrive dans une petite salle qui contient un lit comme ceux que l’on voit chez le médecin ou l’esthéticienne, je ne sais pas si ça a un nom spécial, si vous le savez, dîtes le moi car je suis toujours à sa recherche...une table de médecin, peut-être ? Bref, l’hôtesse qui m’accueille est la même que tout à l’heure, elle me lance, un peu moqueuse : « il va falloir enlever le maillot, cette fois ! ».

Oui, ça va, ça va…

Je m’allonge sur la table qui est recouverte d’un grand film plastique. L’hôtesse me tartine le corps d’une sorte de boue à base d’algues, c’est chaud, c’est doux, c’est super agréable. Puis elle m’enveloppe dans le film plastique et me recouvre d’une couverture chauffante. Je suis donc là, étendue, recouverte d’une boue verte, emballée dans du plastique, j’ai l’air d’un saucisson sous cellophane qui écoute une musique discrète et relaxante. J’ai trop envie de rigoler, d’autant plus que le saucisson commence à transpirer sous son emballage !
Finalement, je me détends et m’endors presque.

Au bout de 20 minutes, c’est fini, l’hôtesse vient m’aider à me relever (ben oui, j’ai l’air d’une momie des temps modernes dans ma cellophane et c’est pas facile de bouger). Je prends une douche pour me rincer et je repars à la piscine faire un peu de sauna puis je vais scotcher au salon panoramique avec un bouquin jusqu’à l’heure de mon dernier soin.

Le dernier est la douche à jets. Alors là, c’est vraiment comme dans les films. Je me retrouve à poils devant un mur et une hôtesse à l’autre bout de la pièce m’envoie un puissant jet d’eau dessus. C’est génial, j’ai l’impression qu’on me passe le corps au Karsher. Bon, sérieux là, ce soin est assez désagréable car le jet est vraiment puissant. Elle le passait sur mon ventre et mes cuisses « pour drainer » (ben tiens !) et puis dans le dos et sur les bras. C’est sûr ça masse ! Par contre, je dois avouer qu’en sortant, je n’avais plus aucune douleur dans le dos, je me sentais légère.

Je suis sortie du centre à 17h30, largement le temps d’aller prendre le train de 18h30 (qui en plus est passé à 19h, Grrrr !)

C’était vraiment une expérience sympa, bien agréable mais assez crevante car à 19h30, rentrée à la maison, j’étais à deux doigts de m’endormir sur le canapé.

 

 

 

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Commentaires
A
Ca coute combien une demi journée. Dire qu'il faut se mettre à poil ! Pfffff !
R
Pas idiote ta réflexion Littletom.<br /> Marion, les aimes tu petits, bruns, avec un nez pointu..?<br /> Parce que quand on dit Karcher, on pense S......
L
Comment expliques-tu ton obsession pour le Karcher, sa présence dans plusieurs de tes messages ? <br /> Y-aurait-il un sens freudien à tout cela ?<br /> As-tu une explication ?<br /> Ou est-ce seulement une coïncidence ?
A
Merci à tous, ça me fait plaisir de raconter ces petits riens car je sais que derrière l'écran, il y a des lecteurs super sympas pour les lire!!!
R
Tu vois, j'étais assez perplexe sur les bienfaits de ce genre d'après-midi..<br /> Finalement, à te lire, j'ai une furieuse envie d'aller me faire masser par des jets, recouvrir de crème d'algues tiède, et..non, pas le karcher..<br /> Donc, ça me ferait deux soins...<br /> <br /> Ah oui, c'est un régal de voir comme avec du quotidien, tu arrives à faire des récits humoristiques, intéressants et bien écrits.
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